jeudi 26 août 2010

Citrouilles et Papillons

Aujourd’hui, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer. L’entreprise Citrouilles et Papillons m’a contacté ce matin afin de faire partie de leur book d’auteurs !


Lorsque j’ai appris leur existence, j’ai directement était séduit par le concept. Je suis donc ravi de pouvoir participer à cette nouvelle aventure.

Une personne très agréable qui vous appelle pour vous faire part d’une bonne nouvelle… Que demander de plus ?

N’hésitez pas à vous rendre sur leur site Internet pour connaître leur concept !

samedi 21 août 2010

Tandem Jeunesse

Enfin le week-end ! Pour une fois que je ne travaille pas un samedi, je vais en profiter pour enrichir mon nouveau blog. Il y a longtemps que je souhaitais le créer mais je manquais de temps et je pensais ne pas pouvoir le tenir à jour… Je me suis enfin lancé et j’espère que cela me permettra de faire de belles rencontres et de faire connaître d’avantage mon travail.


L’élément déclencheur a été le projet 8 de Tandem Jeunesse ! Vous connaissez ? C’est un projet qui, chaque année, réunit auteurs et illustrateurs. Le but est de créer des albums jeunesse autour d’un thème donné. Je n’y ai jamais participé ! C’est l'opportunité de s’amuser en travaillant avec des illustrateurs et… de proposer de nouveaux projets aux éditeurs.

Même si je suis très enthousiaste à l’idée de participer à ce projet, j‘ai une sensation très étrange. Je ne suis pas habitué à travailler de cette manière. J’écris toujours parce qu’une idée s’impose à moi, parce que j’en ressens le besoin… Je n’ai jamais écrit pour un jeu, un concours, etc. J’espère que ce projet va me permettre de m’ouvrir à de nouveaux horizons, de nouvelles choses et m’apporter un peu de fraîcheur.

Je vais essayer de mettre ce blog à jour chaque semaine, histoire de vous tenir au courant de l’avancée de mes projets. ;)




dimanche 15 août 2010

La tête dans les nuages

La tête dans les nuages (extrait) Illustrations de Driian        


Allongé sur un tapis de verdure, j’observais les nuages qui s’étiraient dans le ciel. Ils paraissaient si légers et si doux, de là-haut, que je rêvais de les toucher… Comme le coton, ils s’effilochaient parfois, s’assombrissaient ou s’éclaircissaient au gré des humeurs. Ils prenaient des formes étranges que je m’amusais à deviner.


Tantôt admiratif, tantôt surpris, je contemplais le défilé qui s’offrait à moi. Ils se réunissaient, ici et là, pour prendre l’apparence d’une fleur, d’une souris et même d’un ours… ou d’un panda. À vrai dire, les contours de ce dernier étaient si brouillons qu’il était impossible de faire la différence !

Un nuage en forme d’oiseau attira mon attention. Alors que ses semblables se laissaient lentement porter par le vent, lui battait des ailes et parcourait le ciel à vive allure.

Je fermai les yeux. Quand je les rouvris, l’oiseau piquait tout droit vers le sol.

Au bout de cette descente vertigineuse, l’oiseau géant finit par se poser tout près de moi. Je me levai et m’approchai de quelques pas. Comme il ne parut pas effrayé, je le caressai. Je n‘avais jamais rien touché d‘aussi doux. Ni la soie, ni le cachemire ne pouvaient rivaliser avec cette texture aussi légère que la mousse.

Tifeu, le petit dragon

Tifeu, le petit dragon (extrait)

Tifeu, le dragonneau, jouait avec son ami Tap-tap, le lièvre, à faire la course. Tifeu avait beau courir à toute allure, jamais il ne réussissait à devancer le lièvre. Il essayait et réessayait mais il n’y arrivait toujours pas. Ses grosses pattes l’empêchaient d’aller aussi vite qu’il l’aurait voulu. Alors, il demanda à son ami :


— Tap-tap, comment fais-tu pour être aussi rapide ? J’aimerais tant être comme toi !

— C’est mon père qui m’a appris, répondit son ami. Lui aussi court très vite ! Tu veux refaire une course ? 

Tifeu en avait assez de jouer sans pouvoir espérer gagner. Il refusa la proposition de Tap-tap et décida de rentrer chez lui.

Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi différent des autres ? Ses grosses pattes et sa large queue le rendaient maladroit. Pour ne rien arranger, il était tellement lourd qu'il en devenait lent. Très lent. Il continua son chemin, tête basse.

La dompteuse de feu

La dompteuse de feu (extrait)

La petite flamme se meurt
Dans l’âtre de la cheminée.
Elle est toute seule et perdue
Sans une étincelle à aimer.
Alors elle pleure des larmes de feu
Et espère que demain tout ira mieux.

Pour tromper ce terrible ennui,
Elle danse, galope et chatoie
L’écorce noircie d’un morceau de bois.

Une petite fille de loin l’observe.
Osera-t-elle s’approcher plus près,
Sans avoir peur de se brûler ?
Feu follet le sait, elle ne viendra pas.
Oui, c’est toujours le même cinéma.

«Qui s’y frotte s’y brûle », dit maman,
Gardant un œil prudent sur son enfant.

Mais chaque jour, elle est postée
Sur le fauteuil d’où elle peut admirer
Les élégantes cabrioles du feu follet.

Elle n’a besoin que de chaleur

Et cherche un peu de réconfort.
Alors, elle ouvre le foyer
Dans lequel la flamme sommeille encore.